Grèves aux usines Renault et Fiat de Bursa

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Les ouvriers des usines Renault et Fiat de Bursa, dans le nord-ouest de la Turquie, sont en grève depuis vendredi 15 mai pour exiger une hausse de leurs salaires.

A l'usine Oyak-Renault, la production a été suspendue. C'est la plus grosse usine du pays, elle représente plus de 40% de la production automobile turque annuelle.

La grève a touché aussi les usines Fiat et Ford et s'est propagée à d'autres équipementiers.

Les ouvriers de Renault réclament une hausse de 60 % de leurs salaires. La direction maintient son refus d'augmentation et s'engage dans la voie de la répression : 47 animateurs du mouvement de grève ont été convoqués devant la justice sous l'accusation d'arrêt de travail illégal.

Synthèse et articles Inprecor

La direction se prépare à quelques concessions sur les salaires, l'adhésion obligatoire au syndicat jaune "Turk Metal" et s'est engagée à ne prononcer aucun licenciement suite à cette grève.

La direction de l'usine Fiat de Tofas a annoncé vendredi une reprise partielle de la production

Renault est implanté en Turquie depuis 42 ans et emploie 6 200 salariés dans son usine de Bursa (nord-ouest).L'usine appartient aussi à un fonds de pension de l'armée turque.

Image retirée.

Un véhicule sur six vendu en Turquie sort des chaînes d'assemblage de Renault.

Pour suivre toutes les informations sur ces grèves très importantes dans un secteur vital de l'industrie turque, lire les articles et le suivi de NPA autocritique.

Mercredi 27 mai : Les salariés de l'usine turque Renault ont mis fin à leur grève qui a duré deux deux semaines après avoir obtenu une hausse des salaires. Ils ont obtenu une prime immédiate équivalent à un mois de salaire et la promesse d'une prochaine réévaluation de leurs rémunérations et du versement d'un bonus annuel fondé sur les performances de production du site.